Our story

florian rabeau créateur de kalain et katia apalategui conceptrice kalain

Un évènement de la vie, Katia est confrontée au décès de son papa.

Chacun son histoire, sa sensibilité et le deuil est une période où s’exprime le plus profond de soi-même. Le besoin de conserver un lien se fait ressentir. En ce qui la concerne, elle veut garder l’odeur, la signature olfactive de son papa. Ce souvenir unique lui manque.

Or, a part, mettre un vêtement de côté, elle se rend compte qu’elle ne dispose d’aucune solution. Envahie par la tristesse, le chagrin et par la peur de perdre cette identité olfactive, elle décide de mettre son énergie à profit et se fixe un objectif : trouver le moyen de capter puis de retranscrire fidèlement l’odeur d’un être aimé.

En réalité c’est très compliqué car ce que l’on peut appeler « l’aura olfactive », « le halo olfactif » c’est l’addition de « l’odeur naturelle » et de « l’odeur artificielle ». Pour les chimistes, c’est impossible! Sauf qu’à force d’entendre qu’il serait impossible de matérialiser l’odeur humaine Katia s’entête et continue à avancer sur cette idée qui hante son esprit jour et nuit.

8 ans plus tard, grâce à sa persevérance, à de la recherche et développement et à l’aide de nombreux partenaires dont l’Université du Havre, la technologie voit enfin le jour. L’idée va très vite rencontrer un succès international au travers un nombre impressionnant de témoignages de gens qui ressentaient la même nostalgie, le sentiment d’avoir perdu ce lien si fort, cette relation olfactive, ce besoin de réconfort.

Florian, son fils décide alors de créer KALAIN, la seule entreprise au monde capable de capter puis de matérialiser fidèlement l’odeur d’un être aimé sous forme de parfum. Depuis tout petit, il à toujours été extrêmement sensible aux odeurs. Comme la plupart des enfants, il ne pouvait se passer de « son doudou ». Chacun le sien bien sûr, certains gardent une peluche, lui, avait besoin du T-shirt imprégné de l’odeur de son papa. Combien de photos le trahissent le nez plongé dans les exhalaisons du fameux maillot ! Et quelle catastrophe quand le « doudou » manque !

En effet, « les vêtements retiennent la mémoire de ceux qui les ont portés ». Ils garde l’empreinte, les émanations, c’est une véritable symphonie olfactive. Le vêtement, le « doudou » servent de trait d’union entre les parents et l’enfant. C’est la relation olfactive, le réconfort par excellence.

Même si Katia n’a pas pu conserver l’odeur de son papa, l’idée de pouvoir aider les gens ayant la même sensibilité qu’elle la réconforte plus que tout. Et comme le dit Pascal Quignard « L’amour c’est d’abord aimer follement l’odeur de l’autre »

Avec cette sensibilité naturelle, c’est spontanément que Florian est tombé sous le charme de ce défis impossible que celui d’aider des gens à conserver l’odeur d’un être aimé, d’un souvenir olfactif…